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BABA SQUAALY Photographies Mes photos sont des instants volés. Des instants “t” volés, chouravés au temps. Au temps et à la vie en fait car, sans temps, sans début et fin, il n’y a pas de vie, pas d’histoires qui s’écrivent, et encore moins d’Histoire avec un grand H. Une photo, c’est un braquage à main armée, armée d’un téléphone bourré de technologies et rudimentaire à la fois. Pas ou peu de technique photo. Clic-Clac, dans la boite. Clic-Clac comme un canapé qu’on déplie avant de fermer les yeux et de ne garder au fond d’une mémoire, que le souvenir de l’instant qui a fait notre journée. Tout est sujet, un regard, un mur, une lumière ou juste une perspective inattendue. Tout est amour aussi. Amour ! Ces contemporains que j’arrête sans un mot, mes contemporains, je les aime. Ce sont mes copains, ma famille infinie. J’ai les mêmes à la maison et il ne me viendrait pas à l’idée de m’en moquer. Photographe à la sauvette et touriste au quotidien, je shoote la vie, je shoote ma ville celle où je suis à l’instant “t”. Je shoote l’instant “t” ni plus ni moinssse !
Merci à la Méson de m’avoir proposé de sélectionner quelques photos parmi toutes celles que j’expose au quotidien sur la plus grande galerie au monde. Merci pour ce défi et merci à Repi del Mundo d’accepter de venir ambiancer aux platines le vernissage A l’instant “t”. Lui aussi, c’est une histoire d’instant, d’instant “t”. La première fois que je l’ai entendu, c’était il y a quelques années, un soir de décembre à Rennes, sa ville, aux Trans où il se produisait. J’ai aimé son son, ses sons et sa générosité dans le mix. J’ai aimé et lui ai dit, le reste n’est qu’une série d’instants qui depuis dessine une belle amitié. Merci à toi, merci à vous ! Régalons-nous !